Tonight’s Musical Mondays Show Cancelled

CANCELLED, BUT LOOKING FOR A NEW DATE!
We are so disappointed to have to cancel tonight’s show due to the weather forecast.
Please stay tuned as we try to find a new date for Bluebird + Now Beacon Now Sea!
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SUPERVISEUR(E) AU RELAIS TOURISTIQUE
GHISLAINE (KINGSBERRY) SINCENNES (1948-2015)
Ghislaine Sincennes est fermière, mère de cinq enfants, artisane et bénévole. Bien qu’occupée, elle trouve toujours du temps dans sa vie pour en faire davantage : accueillir plus de gens à sa table et appuyer plus de causes communautaires, par exemple.
En été, on trouve toujours Ghislaine au champ sur son tracteur International; elle y ramasse le foin en compagnie de son mari, Gérard. Au printemps, on la trouve plutôt à la cabane à sucre familiale, la sucrerie Sincennes. Après avoir reçu une demande de visite pour des écoliers, la cabane à sucre ouvre ses portes au grand public, qui est ravi d’apprendre sur le procédé de production de l’un des sirops d’érable les plus renommés au Québec. Autant à la ferme qu’à la cabane à sucre, Ghislaine et Gérard sont des hôtes exceptionnels. Au fil des ans, ils accueillent d’innombrables participants au programme Katimavik. Ces jeunes aiment tant être à la ferme qu’ils choisissent parfois d’y rester plutôt que de retourner au logement prévu pour le groupe au Camp Gatineau. Pendant l’été, Ghislaine cuisine souvent pour plus d’une douzaine de personnes, dont des membres de sa famille, des amis, des voisins et des participants au programme Katimavik, lesquels gardent contact bien après leur séjour à la ferme.
Lorsque la maladie de son mari exige que le couple déménage de la ferme au village, Ghislaine s’implique pour l’église de la paroisse de Sainte-Cécile-de-Masham, où elle chante dans la chorale et aide à organiser les célébrations du 150e. Elle fait partie de nombreux comités, notamment du Cercle des fermières du Québec où elle œuvre aux niveaux régional et provincial. Ghislaine est aussi une artisane talentueuse, particulièrement douée pour le tricot et la confection de courtepointes. De plus, elle est une membre active du comité de parents de l’école; elle joue d’ailleurs un rôle crucial dans l’établissement de l’École secondaire des Lacs de Masham. En 2001, à l’occasion de l’Année internationale des volontaires, Ghislaine reçoit le titre de bénévole de l’année pour la municipalité de La Pêche.
Mary McConnell (1816-1887)
Cette pionnière hors de l’ordinaire figure parmi les bâtisseurs de la région de l’Outaouais. Née en 1816, Mary fait partie des McConnell, une illustre famille qui oeuvre à l’exploitation forestière. En 1837, elle épouse Robert Conroy, un ambitieux marchand, avec qui elle aura dix enfants.
Le couple s’établit à Aylmer et y fait construire l’hôtel British. Par la suite, les McConnell-Conroy investissent surtout dans le développement des services de transport, comme les glissoires à bois, les quais d’embarquement, le chemin macadamisé d’Aylmer, les ponts et les services deb diligence.
En 1857, Mary achète la ferme des rapides Deschênes, qui devient l’une des fermes laitières les plus prospères de l’Outaouais. À la mort de son mari, en 1868, elle prend les rênes des entreprises familiales et elle modernise leur scierie. Plus tard, elle construit une deuxième scierie et y conduit le rail. Ses « moulins à scie » produisent jusqu’à 30 millions de pieds de planches en une saison et emploient 200 travailleurs. Cette effervescence économique permet d’établir les bases du village de Deschênes Mills, en bordure de la rivière des Outaouais.
À sa retraite, Mary lègue ses entreprises à ses enfants. Ses fils, Robert et William Conroy, construisent alors une centrale hydroélectrique sur les rapides Deschênes pour alimenter les quartiers environnants, les usines et le tramway reliant Hull et Ottawa à Aylmer. Les fondations du barrage hydroélectrique sont d’ailleurs encore visibles.
Le sens aigu des affaires de Mary pourrait faire d’elle une « baron du bois », titre réservé aux hommes à l’époque. (portrait vers 1875-80, artiste inconnu)
Lucy Faris (1855-1924)
Lucy Faris nait à Aylmer en 1855 d’une des premières familles à venir s’installer dans ce village. Son père, John Faris, était vraisemblablement cultivateur et sa mère s’appelait Mary Benedict. Ils eurent onze enfants.
Dès son jeune âge, Lucy aime lire, écouter de la musique, pratiquer des jeux, faire de la broderie, du crochet, du dessin, etc. Elle rêva toute sa vie de créer un etablissement éducatif et culturel pour le bien de chacun des habitants d’Aylmer, grands ou petits, qui pourraient avoir la chance d’apprendre et de se divertir.
Cette bienfaitrice qui a toujours habité Aylmer apporta sa contribution en léguant, à son décès en 1924, les actifs d’un fonds à son nom, « Lucy Faris », pour ouvrir une bibliothèque et donna aussi toute sa collection personnelle, qui comprenait deux cent vingt livres ainsi que des périodiques, des jeux, des oeuvres d’art et des disques. C’est sa vision et son esprit communautaire qui ont mené à l’inauguration de la première bibliothèque d’Aylmer en 1938.
En mai 2004, la Ville donna son nom à une nouvelle bibliothèque, qui occupe deux étages de la place des Pionniers, pour honorer sa mémoire. Jamais on ne pourra oublier le nom de Lucy Faris, une visionnaire, qui faisait valoir l’importance de l’éducation pour tous, selon les intérêts de chacun, dans un lieu communautaire qui s’appellera toujours la bibliothèque Lucy Faris du quartier du Vieux Aylmer à Gatineau. [PHOTO: GRACIEUSITÉ DE ROGER FERRIS]